Quand les morts n’ont pas leur place, les vivants la cherchent
- Orianne Corman

- il y a 4 jours
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 3 jours

Deuil, mémoire familiale et constellations familiales
Pourquoi certaines douleurs semblent ne jamais nous appartenir vraiment ?
Pourquoi cette tristesse diffuse, ce sentiment d’errance, de vide… alors que rien, en apparence, ne justifie un tel chagrin ?
🕯 Derrière ces émotions, il y a parfois un deuil non fait. Un deuil qui ne nous appartient pas directement.
Un deuil porté inconsciemment, par amour pour un parent, un grand-parent, ou un ancêtre effacé du récit familial.
Le modèle du deuil selon Elisabeth Kübler-Ross
La psychiatre Elisabeth Kübler-Ross a décrit cinq étapes universelles du processus de deuil :
Le déni – Mécanisme de protection face au choc.
La colère – Sentiment d’injustice ou de révolte.
Le marchandage – Tentatives de négociation mentale.
La dépression – Profonde tristesse et perte d’élan.
L’acceptation – Intégration de la perte, sans l’oublier.
Mais lorsque ces étapes sont bloquées – ou ignorées dans le système familial – le deuil devient transgénérationnel.
C’est là que l’approche des constellations familiales prend tout son sens.
Le deuil bloqué… et transmis
En constellation systémique, nous observons souvent que :
Un enfant peut porter un deuil à la place d’un parent, sans le savoir.
Une loyauté invisible pousse à rester en lien avec un défunt non pleuré.
Un membre de la famille devient porteur d’une tristesse qu’il n’a pas vécue.
Par exemple :
Une jeune femme ressent une mélancolie inexpliquée.
En constellation, elle découvre que sa mère avait perdu un frère dans l’enfance, un secret jamais nommé. Par amour, la fille “porte” ce frère manquant, sans le savoir.
Un homme peine à se réjouir de la vie. En explorant la mémoire familiale, il découvre qu’il a été conçu après un enfant mort-né, dont personne ne parle. Il vit comme s’il devait compenser cette absence.
🔎 Ce que permet la thérapie transgénérationnelle via les constellations :
Donner une place symbolique à ceux qui n’ont pas pu en avoir
Permettre à chacun de reprendre sa juste place dans le système
Traverser le deuil, non comme un oubli, mais comme un lien d’amour apaisé
Faire le deuil, ce n’est pas oublier
Faire le deuil, ce n’est pas effacer un être cher.
C’est vivre avec son absence sans être prisonnier de la douleur.
C’est transformer le manque en inspiration, en élan, en hommage.
Et cela, c’est possible à tout âge, même pour un deuil ancien, même s’il ne nous appartenait pas en premier lieu.
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